Pour conclure, on peut dire que oui, le cœur artificiel pourra remplacer un jour le cœur naturel mais pour le moment il reste encore certaines difficultés à affronter.

 

L’idée du cœur artificiel a été mise en place pour subvenir au manque de greffons. Cette prothèse est le résultat d’un travail acharné entre le Professeur Matra et le Professeur Carpentier. Bien que les progrès dans le domaine du cœur artificiel durant le siècle dernier soient remarquables, les patients ne peuvent toujours pas retrouver la vie quotidienne qu’ils avaient avant leur transplantation. On remarquera que le troisième patient greffé est mort 4 mois après avoir repris son rythme de vie. Cependant la mort des greffés n’est pas forcément liée au cœur artificiel lui même.

 

La comparaison entre le cœur CARMAT et les autres systemes d’aides cardiques (pompes, cœur semi-artificiels) démontre clairement qu’il nous est  impossible de dire que le cœur artificiel n’est pas une solution viable. En effet, le cœur CARMAT ne pesant que 900 grammes permet une grande mobilité au patient, même si celle-ci est limitée par la durée des batteries qui équipent le cœur, dont l’autonomie maximale est de 12 heures. De plus la durée de fonctionnement moyenne du cœur Carmat est actuellement de 9 ans (selon les prévisions faites grâce aux logiciels informatiques), et de 5 ans au minimum. Ce cœur est donc une très bonne alternative pour les patients en fin de vie. Mais cela reste un certain budget donc tous les malades  ne peuvent pas s’en procurer.

Finalement, on peut dire que les progrès faits dans le domaine du cœur artificiel permettent une rémission quasi-complète du patient. Elles permettront sans doute d’ici 20 ans une rémission totale de l’individu.